Différentes techniques ont déjà été utilisées afin d’éliminer les balsamines non indigènes.
En effet, les deux espèces se développant en milieu humide, et les composés actifs étant nocifs pour l’environnement, les risques de contamination du cours d’eau voisin sont trop importants.
Grâce à leur système racinaire superficiel, l’arrachage des plantes est très aisé. De grandes surfaces peuvent être traitées rapidement. De plus, les fragments de racines qui restent en terre n’ont pas tendance à reformer de nouveaux individus contrairement à ce que l’on observe chez la renouée du japon.
Le fauchage doit être fait de manière à couper les plantes au ras du sol, étant donné la capacité de la balsamine géante à générer de nouvelles racines et de nouvelles tiges au niveau de chaque noeud.
En raison de l’efficacité de la reproduction végétative, il est nécessaire d’éviter la propagation des tiges, tout en essayant de favoriser le plus vite possible leur dessication (supprimer la terre autour des racines etc.).
Quelle que soit la technique utilisée, un passage régulier sur le site est nécessaire. Si les plantes sont déjà en floraison, une visite toutes les deux semaines est utile afin de traiter à nouveau les plantes qui auraient échappé au premier traitement.
La plus grosse erreur serait de commencer un traitement et de ne pas en assurer de suivi. En effet, une plante isolée produit plus de graines que plusieurs plantes regroupées donc de taille plus restreinte.