Si la majorité de ces espèces se développe en Afrique ou en Asie, quelques-unes se retrouvent dans nos régions tempérées.
Ainsi, en Europe, il existe une espèce d’impatiente indigène : la balsamine ne-me-touchez-pas (Impatiens noli-tangere). Cette espèce doit son nom à la forte réactivité de son fruit au toucher. La capsule mûre explose quand on veut la saisir et peut projeter les graines à plusieurs mètres !
Depuis une cinquantaine d’années, deux autres espèces de balsamine se rencontrent aisément au détour d’un cours d’eau ou d’un chemin forestier. Ainsi, la balsamine de l’Himalaya ou balsamine géante (I. glandulifera) et la balsamine à petites fleurs (I. parvifl ora) font aujourd’hui partie de notre paysage.
La balsamine géante est originaire de l’Himalaya. Tout comme la renouée du Japon, cette plante a été introduite au XIXème siècle comme plante mellifère et ornementale.
La plante est toujours utilisée dans les jardins et par les apiculteurs, car elle est appréciée pour son nectar abondant et produit tardivement en saison.
La balsamine à petites fleurs possède, à l’origine, une aire de distribution plus importante que sa consoeur exotique. Elle a été introduite la première fois, depuis l’Asie centrale ou la Sibérie, en 1831, dans le jardin botanique de Genève.