C’est d’abord la peste de l’écrevisse, pathologie apportée des Etats-Unis suite à l’introduction d’écrevisses américaines qui a décimé les populations à travers toute l’Europe.
L’apparition de cette maladie a encouragé l’introduction d’espèces exotiques résistantes à la peste et destinées à compenser la disparition des écrevisses européennes.
Ecrevisse américaine, Ecrevisse de Californie et Ecrevisse de Louisiane - ont donc été introduites à différentes périodes. Plus fécondes, plus agressives, elles se comportent en vecteurs potentiels de la peste et éliminent les espèces autochtones des biotopes dans lesquels elles pénètrent.
Aujourd’hui, la situation de la « pattes rouges », de la « pieds blancs » et de l’écrevisse des torrents peut être qualifiée de critique. Ces espèces protégées sont d’ailleurs considérées « vulnérables » selon les critères établis par l’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN). Si aucune mesure n’est prise, la disparition des écrevisses indigènes est probable à plus ou moins long terme.